Malgré des budgets non négligeables mis sur la rénovation thermique, force est de constater que le bâtiment reste le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France. Les quelque 2500 rénovations globales effectuées chaque année semblent dérisoires par rapport à l’ambition affichée de 500 000 rénovations par an. Ainsi, les 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique et les retards sur les rénovations globales et performantes, révèlent d’importants dysfonctionnements à plusieurs niveaux : dispositifs d’aides trop complexes, fraudes, problèmes d’approvisionnement en matériaux etc.
C’est pourquoi, ce jeudi 24 novembre, journée de lutte contre la précarité énergétique, le Groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande une commission d’enquête sur l’efficacité des politiques publiques de rénovation énergétique.