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Ce mercredi au Sénat sera discuté une proposition de loi visant à renforcer le service civique dans le cadre de la niche parlementaire socialiste. Plus de dix ans après sa création, ce dispositif connaît un succès grandissant. Cependant cette réussite ne doit pas s’accompagner d’une précarisation des jeunes investis. En ce sens, le groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires alerte sur les risques d’un élargissement du service civique sans amélioration de son encadrement.

Depuis sa création en 2010, 500 000 jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour les jeunes en situation de handicap) ont pu réaliser une mission de Service civique. Ce dispositif public permet aux jeunes de découvrir le monde associatif et de mettre un premier pas dans le monde professionnel.  Mais la montée en puissance du dispositif ne doit pas servir d’effet d’annonce au détriment des premiers concernés : nos jeunes. Nous refusons de tomber dans une course en avant des chiffres, à vouloir toujours plus de personnes engagées, sans se préoccuper de leur situation, de leur indemnisation et de leur insertion dans le monde du travail. 

Ce mercredi, au Sénat, le texte qui sera débattu propose plusieurs points qui nous préoccupent, notamment l’allongement de l’âge limite à 27 ans, ainsi que l’élargissement du périmètre à d’autres secteurs comme les Assemblées parlementaires, les juridictions administratives et financières. Élargir le dispositif, sans augmenter les garde-fous pour répondre au risque d’emploi dissimulé, n’est pas souhaitable. 

“Avant tout élargissement, il apparaît donc nécessaire de renforcer le cadre du service civique. Pour que le dispositif ne devienne pas un nouveau statut précaire par excellence”, alerte Mathilde Ollivier, sénatrice représentant les Françaises et Français établis hors de France. 

Le groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires propose plusieurs pistes pour éviter une précarisation du statut dont : 

Fin décembre nous proposions la création d’une allocation universelle d’études à 1092 euros. La situation de nos jeunes exige une prise de conscience générale. Ce sont les premiers touchés par le déclassement, les inégalités et la précarité.

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